Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CaMiLLe
20 décembre 2008

Retour à Bamako

12h de bus plus tard, nous revoilà là où tout a commencé : à Bamako. Dans deux jours, nous repartons à l'aéroport direction Paris.

A la gare de bus, Bintou, la femme de Boubacar est venue nous chercher et nous ramène chez elle. On fait la connaissance de sa famille, ses soeurs, ses frères et leurs femmes, ses enfants (et donc aussi les enfants de Boubacar) qui sont très très beaux.

On est cassés en 4 et on ne pense qu'à une chose : se laver, manger et dormir! C'est exactement ce qu'on va faire.


Durant la première journée à Bamako, on ira explorer un peu la capitale, marcher encore beaucoup, se perdre dans les rues, et se reposer car on commence à être tous malades, moi la première.

12

On passera aussi une bonne soirée dans un petit restaurant et comme le monde est petit, on croise un mec avec qui on avait parlé un mois auparavant à l'aéroport de Paris CDG et qui partait aussi en mission un peu atypique : à la recherche de conteurs maliens! Donc il est dans ce petit restau aussi et attend de partir dans quelques heures prendre son avion de retour. On se raconte un peu nos expériences réciproques, on rigole bien, on mange bien.


Le soir, en rentrant, je me sens mal. Les autres rentrent à pied mais je ne peux pas. Je choisis l'option bus. Ça n'allait pas très bien déjà avant et je commence à avoir de gros vertiges, j'ai mal à la tête, mal au ventre. En arrivant chez Bintou, je pars vomir... Puis commence la pire nuit de ma vie. Il fait 30° et j'ai froid. Par terre sur ma natte, je m'allonge avec un pull et deux sacs de couchage et j'ai toujours froid. J'arrive pas à dormir même si je me sens épuisée.
je me réveille en sueur et là, j'ai une montée de chaleur énorme, je transpire, j'ai de la fièvre. Je reprend un cachet mais je pars le vomir instantanément! Alice est aussi malade. On passe la nuit toute les deux à faire des allers/retours aux toilettes.
La nuit passe très très lentement et je crois que je n'ai jamais été aussi malade. Je n'ai aucune force.
Le lendemain est encore pire. Je passe la journée allongée, je ne peux rien avaler. Tout le monde repart explorer la ville mais je reste là. Ma tête va exploser à chaque pas que je tente de faire, je transpire et la fièvre me lâche pas. Je n'ai maintenant qu'une hâte : rentrer.  Heureusement, on doit partir le soir même pour l'aéroport mais la journée me parait une éternité.
Finalement, arrive l'heure de partir, je loque à l'aéroport surclimatisé sur trois chaises en me pelant de froid. On doit se lever pour embarquer et dans la file pour passer les portes, je suis tellement affaiblie que je n'arrive plus à me tenir debout. Ma tête tourne, je vois des points... je m'effondre.

Dans l'avion là ça va tout de suite mieux. Il fait bon, j'ai une couverture, on me sert un thé et je parviens même à manger un peu. Je ne ressemble à rien, et j'imagine la tête de ma mère en me voyant à l'aéroport! (et je ne m'étais pas trompée... je crois qu'elle a flippé!)

Publicité
Publicité
Commentaires
CaMiLLe
Publicité
CaMiLLe
Archives
Publicité