Enjoying life in Pondi
Petit dej : iddyappam kuruma : ce sont des galettes de vermicelles vapeur avec une sauce. Comme d'hab, c'est un régal... Après une matinée peu productive, on décide de louer une mobylette pour faire le tour de la ville. J'ai mon permis avec moi donc je serai la conductrice. Audrey, derrière moi joue le rôle des rétroviseurs et des clignotants avec ses bras.
Conduire une mob en Inde, au beau milieu du trafic est en soi un vrai challenge! J'use et abuse du klaxon a la mode indienne, c'est a dire a tout-va et je me fond dans le nuage d'autos qui défilent. C'est pas facile, il faut faire attention partout. De tous les cotes s'emboîtent des tuk tuk, des mob, des voitures. Il y a aussi beaucoup de bus et de camions dont les klaxons a fond les décibels derrière moi ne manquent pas de me faire sursauter a tous les coups. Il y a des cyclistes aussi. Les piétons traversent partout, en même temps que les vaches qui circulent tranquillement sur la route. Je prend des chemins au pif, tournant au gré de mes envies, on verra bien ou ça nous mène...
Au bout d'une heure, on s'arrête pour faire le plein (je parle de notre estomac). Plus tard, on se retrouve sur la route d'Auroville. C'est une cite a une dizaine de km. Une ville très particulière mais qui fera l'objet d'un autre article car c'est assez incroyable. On roule jusqu'à la bas pour prendre toutes les infos nécessaires pour s'y rendre demain puis on rend la mobylette entière a la nuit tombée.
Le soir, on retrouve Manu, Tilou et Chalou, nos trois hindous du Rajasthan pour une bière sur le toit avant d'aller manger ensemble. Comme d'hab, la conversation est très agréable . On parle de leur rêve de se rendre en France. Je donne alors a Manu une petite tour Eiffel porte clef que je garde avec moi et, a son tour, il m'offre un très beau bracelet qui vient du Kashmir, une région ou il est allé en 2000. Ça me touche beaucoup, le bracelet est vraiment joli (et très lourd!). C'est parait-il un porte bonheur, il me fait promettre de ne jamais l'enlever...
L'heure tourne sur le toit et on descend pour trouver un restau mais Pondicherry est une ville qui se couche tôt et le seul endroit qu'on trouve est un snack qui sert des "pizzas". C'est la première fois qu'ils en mangent une et Audrey et moi avons la lourde responsabilité de choisir pour tout le monde. Résultat très moyen : les pizzas ne sont vraiment pas bonnes. Cette fois, ils nous laissent payer l'addition, c'est déjà ça!
C'est la dernière soirée a Pondi, demain on part pour Auroville. Ils sont vraiment tristes qu'on parte si vite. Manu me fait promettre de revenir a Jaipur ou il pourra me faire faire le tour de la ville et du Rajasthan. C'est pas facile de promettre ça mais je sais que j'en ai pas fini avec l'Inde, J'aime trop ce pays pour ne pas y revenir...