Un ptit tour à Kyoto
Jonathan, un ami de France est de passage au Japon pendant 10 jours. Je profite donc de sa présence pour me rendre avec lui dans la région du Kansai, à Kyoto, pour un petit trip de quelques jours dans l'ancienne capitale culturelle du pays.
Après 7h de bus de nuit, nous voici largués à 6h du mat', sac au dos, dans la ville. On commence par rencontrer au café un japonais très sympa mais complètement barré qui nous raconte un peu sa vie de façon totalement désorganisée et son métier de professeur de kung fu dans une école privée d'Osaka, très connue parait-il et très très cher (il en est très fier). Il répètent la même chose des dizaine de fois, et passe du coq à l'âne sans s'arrêter. Rencontre très marrante, même si la communication mi-anglaise mi-japonaise n'est pas évidente...
Aux premiers abords, une pointe de déception m'envahit. La ville ne reflète en rien ce à quoi je m'attendais. Je le trouve moche, en plus il pleut et la fatigue du voyage et mes pieds mouillés n'aident pas à trouver un profond enthousiasme... On trouve vite une auberge très sympa, centrale et spacieuse et après une douche, tout va tout de suite beaucoup mieux!
On s'avance dans les rues de la ville, et là je perçois mieux l'autre facette du Japon : des maisonnettes traditionnelles, des temples à tous les coins de rues, des femmes en kimonos, des petites ruelles étroites. Bien loin de l'extravagance et la modernité de Tokyo, je découvre aujourd'hui le visage plus traditionnel du Japon.
On marche des kilomètres et des kilomètres, de temples en temples aux hasard des rues, on se se perd aussi. La nuit tombée, on se retrouve dans le quartier de Gion, qui est ce lui des geishas. Je ne pensais pas vraiment qu'il y en avait encore beaucoup mais nous passons au bon endroit au bon moment : l'une d'elle sort d'un immeuble devant nous. La grâce et l'élégance qu'elle dégage est fascinante. Son visage, sa démarche, ses habits, tout en elle est beau.
Jo parvient à capturer quelques clichés. On est vraiment chanceux, il parait que c'est très rare de les apercevoir ainsi dans la rue.