Uluru et Kata Tutja
Hier soir, on a vu le coucher de soleil sur Uluru, C’est maintenant le lever qui nous intéresse. C’est ainsi que l’on se trouve à 7h21 pétante pour un « sunrise viewing » entouré de tous les touristes et leurs appareils photos.
A 8h, on décide de grimper l’Uluru, ce gros rocher de 365m de haut. Certaines personnes diront que par respect de la volonté des aborigènes de ne pas gravir ce rocher sacré, c’est violer leur croyance que de vouloir l’escalader. Peut-être suis-je égoïste ou irrespectueuse mais je tenais à le grimper à la fois pour voir si j’en étais capable et pour ne pas regretter de ne pas l’avoir fait par la suite. Et puis, tout le monde le grimpe de toute façon, pourquoi pas moi ?
On commence donc tous les quatre à le monter. Julie, faute de chaussures glissantes et Aurélie, de vertige, font demi-tour rapidement. Je continue l’ascension à l’aide de la chaîne et arrive finalement en haut. Je me souviens d’avoir promis une chose à quelqu’un : c’est à toi Nanou que j’ai pensé lorsque j’ai posé mes fesses tout la haut !
De cette perspective, on peut voir l’immensité du désert, le plat à perte de vue, rien que des centaines de kilomètres autours, c’est impressionnant.
Et je suis la, en haut de ce rocher planté là au milieu de nulle part, entourée de 50 touristes japonais ! Assez irréelle l’image…
La descente est plus rapide mais moins facile, ça glisse, mes chaussures pourries n’aident pas et je manque de faire un plat de nombreuses fois. Je retrouve Ju et Auré en bas et on attaque cette fois la boucle autours de l’Uluru, 9.4 km pour y faire le tour.
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Cette après midi sera consacrée aux Monts Olgas (Kata Tjutas), qui sont, à la différence d’Uluru plusieurs monolithes les uns à coté des autres. Même couleur que son rocher voisin, ils sont tout de même plus beaux, de formes différentes, et l’on peut de balader dedans et entre les rochers.
Le crépuscule approche de nouveau, et ce sera cette fois sur les Olgas que nous le verrons.
On est passionnées par le coucher du soleil…
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De retour au camping, le dîner d’hier étant excellent, on remet ça et on sait ou l’on va manger ce soir… Parents, amis, n’ayez pas honte, la tentation était trop forte… le meilleur moyen d’y résister, c’est d’y céder…
Bilan de la journée : on a vu ce qu’on voulait, on a atteint l’objectif principal de ce road trip mais peut-être que j’attendais d’Uluru quelque chose de plus fascinant. Ce n’est finalement qu’un gros caillou au milieu du désert… Massif certes, impressionnant certainement, mais rien de si extraordinaire au final… Blasée ? Non, juste objective… je pense.